Une période de l’Avent un peu différente

Pas de crèche provençale à la mairie de Vaterstetten – quelle image inhabituelle quand on y entre ! Plus de 100 santons reposent cette année dans leurs cartons, au lieu de répandre un air de Provence dans l’atrium comme ces 30 dernières années. Et quelle inactivité inhabituelle pour le comité d’Allauch : pas de fête d’ouverture de la crèche à organiser ni d’invités d’Allauch à accueillir au marché de Noël, pas de délicieuses crêpes à confectionner et pas de repas convivial d’avant Noël en compagnie de nombreux membres de l’association au programme. Et comme le marché de Noël d’Allauch n’aura pas non plus lieu pour cause de Corona, nos marchandises déjà achetées devront encore attendre toute une année dans nos valises.

Une petite consolation a été la possibilité de parler en détail de la crèche provençale dans l’édition de décembre du « Lebendiger Vaterstetten » et de « notre » santonnier Gilbert Orsini, qui a fabriqué presque tous nos santons. (Le « Lebendige Vaterstetten » est également consultable en ligne).
Tous les Allauchois connaissent son petit atelier « Santons de Provence » sur la place de l’église au centre de la ville et cet artiste sympathique. Enfant déjà, il était fasciné par les santons et a tout de suite su qu’il ferait ce métier. Certes, il a d’abord suivi les souhaits de ses parents : baccalauréat et études de génie mécanique, mais il n’a jamais travaillé dans ce métier et a commencé sa formation artistique de fabricant de santons en parallèle à l’école et aux études – entre-temps, il fait partie des santonniers les plus connus de France et a remporté plus d’un prix et reçu des honneurs.
Orsini fait tout lui-même : concevoir, modeler, peindre et habiller ses santons, en s’inspirant des marchés d’antiquités et des recherches sur la vie des villages et les personnages célèbres de la Provence du 19e siècle. Sa première exposition en 1978 au Vieux Bassin d’Allauch avec 20 personnages sur 20m2 a attiré 12.000 visiteurs – depuis, plus d’un million de personnes se sont laissées envoûter par sa « crèche vivante ».

Cette année encore, Orsini espérait accueillir quelque 40.000 visiteurs nationaux et étrangers à l’Usine Electrique d’Allauch, l’ancienne centrale électrique où sa crèche provençale prend vie depuis 5 ans – mais la pandémie a retardé l’ouverture prévue le 14 novembre. Nous lui souhaitons que les 650 santons – dont 50 mobiles – puissent bientôt à nouveau fasciner les enfants et les adultes de manière permanente jusqu’à fin janvier.
Le journal « La Provence » a publié le 20 novembre un grand article sur la crèche d’Allauch – « un paradis aux pieds d’argile » – et une longue interview de Gilbert Orsini, l’artiste par vocation et par passion. Orsini y exprimait également l’espoir que les santonniers de Provence puissent encore compter sur de nombreux clients cette année, car tous les marchés aux santons ont été annulés pour cause de coronavirus. Nous le lui souhaitons de tout cœur, ainsi qu’à tous les autres producteurs de santons !

S’il n’y a pas de marché de Noël à Allauch, la commune y a lancé, comme chaque année, un grand concours d’illuminations de Noël privées. Chaque habitant d’Allauch peut s’inscrire pour décorer et illuminer sa maison de manière belle et visible pour le public – des bons d’achat jusqu’à 500€ à utiliser dans les commerces d’Allauch sont à gagner. Ainsi, Allauch brillera comme toujours de son plus bel éclat et, nous l’espérons, fera oublier un peu aux gens leurs soucis.
Le comité d’Allauch vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d’année, restez en bonne santé, c’est le plus important !